Clé génétique 21(Contrôle-Autorité-Bravoure)
- Jessica-Sophie Lessard
- 27 févr.
- 8 min de lecture
Dernière mise à jour : 15 avr.
La clé des gènes 21 passe du contrôle à la bravoure par le chemin de l'autorité. L'archétype de cette énergie est le manager (directeur).
Cet archétype n'aime pas se faire dire quoi faire ni se faire dominer. Il aime les choses tangibles. Il prospère quand on lui donne le contrôle sur l'argent, le territoire, la nourriture, l'entreprise et le style de vie. Il peut nous dire quand et comment utiliser au mieux les ressources et comment dépenser notre énergie. C'est important de comprendre qu'il peut exercer son pouvoir seulement si on lui offre de le faire. Sinon, il rencontrera une résistance agressive de ceux qui veulent le contrôle. Quand le manager se fait offrir le contrôle, personne n'est plus fiable et digne de confiance. Sa véritable autorité unit au lieu de contrôler.
Le manager sait que le vrai pouvoir est de parler et d'agir à partir du coeur et que ça doit être enraciné dans un désir profond de servir. Il doit relever les défis que la vie lui apporte en prenant responsabilité et en utilisant sa sagesse et ses ressources pour avancer.
Quand on est victime de son besoin de contrôler, on est sous l'ombre du contrôle. Ce besoin de contrôler est enraciné dans la peur. Par manque de sécurité, on peut avoir tendance à tout vouloir gérer soi-même. On peut même en arriver à vouloir dominer l'autre en réaction à cette peur. Et quand elle est réprimée, on a au contraire tendance à céder le contrôle aux autres. Ils savent mieux que nous après tout, non?
Le contrôle a été ma première grande initiation au commencement de mon exploration intense de ma psychée avec l'aide de la psylocibine. Je sentais la rigidité dans tout mon être, dans les moindres parcelles de mon corps. J'ai ressenti ma peur viscérale de céder le contrôle. J'avais peur d'être emportée par les courants de la vie. Ça allait trop vite, c'était trop puissant. Mais quand on ingère cela, on n'a pas d'autres choix que celui de profiter de la promenade. Alors j'ai dû lâcher-prise. Et ça, j'ai dû le faire chacune des fois où j'ai travaillé avec cette médecine. Je résiste jusqu'à épuisement à chaque fois. Puis quand enfin je lâche, mon être expanse. C'est comme apprendre à mourir.
Ce lâcher-prise, je l'apprend dans tous les aspects de ma vie. Par exemple, je dois lâcher le contrôle chaque fois que je m'endors. C'est un exemple tout simple, mais ça nous demande de lâcher le contrôle conscient pour se laisser glisser dans le sommeil. J'ai aussi utilisé cette force pour explorer les sorties astrales. Le moment qui précède la sortie, ce fameux moment où on ressent des vibrations intenses et des bruits métalliques, me fait toujours un peu peur. Je me contracte et je bloque bien souvent. Mais j'ai réussi quelques fois à m'éjecter de mon corps (je l'ai ressenti comme ça, c'était assez dynamique).
Pour moi, le contrôle et le lâcher-prise passe beaucoup par mon corps. Et c'est lié à une peur vraiment profonde de ne pas savoir faire face. On dirait que j'ai peur de l'intensité de la vie.
Et puis j'ai cédé plus que nécessaire mon pouvoir à des gens et à des systèmes de croyances. Ne savaient-ils pas mieux que moi comment ça marche la vie? Mais avec l'expérience j'ai compris peu à peu que nous sommes tous des aveugles qui tentent de guider des aveugles. Nous sommes tous en quête de quelque chose. On s'accroche tous plus ou moins à des croyances, des visions de nous et de la vie qui nous sécurisent. Mais qui a raison, qui a tort? Ma logique m'a souvent mal conseillée. Ma peur aussi. Alors j'apprend à faire confiance à mon cœur (pas mes émotions, mais ma conscience intérieure) qui me guide vers toujours plus de libération. Et plus je développe ma propre autorité, moins je sens le besoin de convaincre les autres. Moins j'ai besoin de contrôler.

L'ombre du contrôle est représentée par l'hippocampe dans mon œuvre. Il s'accroche aux algues avec sa queue pour ne pas être emporté par le courant. Cet aspect, je peux le contempler de deux façons. Je peux d'abord me poser la question: à quoi je m'accroche encore? Qu'ai-je peur de laisser aller?
Dans mon cas, j'ai peur de la vie. J'ai peur des émotions trop fortes. J'ai peur de ne pas savoir comment faire. C'est là que ma respiration se bloque, que mon corps se contracte. D'ailleurs, mon corps est un excellent guide pour m'apprendre à laisser le flux de la vie me traverser. RESPIRATION. C'est d'ailleurs l'autre façon de contempler cette caractéristique de notre ami l'hippocampe. Le fait qu'il s'accroche pour ne pas se laisser emporter par le courant me parle de l'importance d'avoir un ancrage solide tout en restant connecté au flux de la vie.
Je dois donc trouver mon ancrage à travers mon axe central: ma colonne vertébrale. Une colonne bien enlignée est comme une antenne qui me connecte au ciel et à la terre. En lâchant le contrôle, je libère les tensions et les émotions emmagasinées dans mon corps. En permettant au flux de la vie de me traverser à nouveau, je libère mes peurs liées à la perte de contrôle ou liées à la reprise de mon pouvoir intérieur. Ai-je peur de mon autorité intérieure? Est-ce que je cède mon pouvoir aux autres ou à la vie par peur de ne pas être à la hauteur?
En choisissant d'affronter mes peurs, en décidant d'expérimenter même si je ne connais pas toutes les réponses d'avance, je libère mon énergie intérieure. J'apprend alors par l'expérience à faire confiance à mes ressources intérieures.
Et mon autorité naturelle se développe, car mon mental se met au service du cœur, mon aspect masculin au service de mon aspect féminin. C'est symbolisé par le cerf, qui incarne la noblesse, qui inspire le respect et l'équilibre entre le féminin et le masculin. Et cet équilibre ne peut qu'être atteint en mettant le fort au service du vulnérable, comme le chevalier qui protège la veuve et l'orphelin. En quoi puis-je mettre mon action au service du féminin sacré? Comment puis-je servir Gaia et ses créatures? C'est le don d'autorité, celui du leadership flexible, basé sur l'influence par l'exemple et le respect des autres. Le don d'autorité naturelle est représenté par le cerf. Il incarne une puissance douce et majestueuse, inspirant le respect par son être plutôt que par sa force. Il n'a pas à rugir pour être respecté. Sa seule posture, droite et ancrée, dégage une autorité naturelle. Il m'enseigne donc que l'autorité véritable vient de mon alignement intérieur. Plus je suis centrée et authentique, plus j'inspire confiance.
Mais ça va plus loin que ça. Les bois du cerf tombent et repoussent chaque année. Son autorité n'est pas figée, elle s'adapte aux saisons de la vie. Je dois apprendre à accepter l'évolution, à laisser aller mes anciens rôles pour en incarner de nouveaux. Mon autorité naturelle s'incarne à travers l'expérience des différents rôles que je joue tout au long de ma vie.
Le cerf est le gardien du territoire et de sa famille (ici, ça résonne avec le manager). Il utilise sa force pour protéger seulement, jamais pour dominer. Il m'enseigne à protéger et élever les autres au lieu de les contrôler.
Quand cette énergie se raffine encore plus et monte en fréquence, on voit alors apparaître la Bravoure (valor), le courage au service de l'amour. C'est l'énergie du lion, prêt à affronter toutes ses peurs car il a recontacté l'énergie de son coeur (le lion dans le magicien d'oz). Il est aussi symbolisé par le Martin-pêcheur (kingfisher). Avec ses couleurs éclatantes et sa précision quand il plonge, il symbolise le courage pur, aligné et lumineux, où chaque action est alignée avec les désirs du cœur. Il plonge dans l'eau (l'inconnu, le symbole des émotions) avec une foi absolue. Il ne lutte pas contre la peur, il la traverse avec courage.
La vaillance n'a même pas besoin d'agir. Sa vibration est tellement intense qu'elle fait fondre les cœurs des autres. C'est la fréquence symbolisée par le roi au cœur pur qui met son énergie au service de son peuple. Ici, c'est symbolisé par les plumes brillantes de cet oiseau magnifique. Il rayonne sa propre essence et inspire les autres. Et même s'il est tout petit, son impact est juste et précis. La puissance réside dans l'acte juste.
Autant le cerf est majestueux et puissant dans le cadeau d'autorité, autant le martin-pêcheur est petit et semble faible. Et ceci démontre l'inversement de la force nécessaire pour libérer le Siddhi de la vaillance. C'est d'utiliser la puissance du yang (masculin) pour la mettre au service du féminin (yin). La bravoure n'a pas besoin de démontrer sa force et sa puissance. C'est une énergie humble, raffinée, subtile. Elle est ressentie par le coeur.
Réflexion plus personnelle encore ici: Cette clé génétique se retrouve dans mon profil hologénétique (tu peux obtenir le tien gratuitement sur le site genekeys.com). Elle est placée dans ma sphère ''Oeuvre de vie''. Son partenaire de programmation est la clé 48 (inadéquation, Ressources-Sagesse) qui est placée dans la sphère de ''Défi''. Mon besoin de contrôler provient de mon sentiment de ne pas être à la hauteur, de ne pas être prête à affronter les défis. Quand j'apprend à faire confiance à mes ressources intérieures, mon autorité naturelle se développe. Mon cadeau se trouve dans le fait de ne pas savoir. Au niveau de l'ombre, je ne sais pas et ça me met dans une angoisse profonde, ce qui fait que je cède mon pouvoir aux autres ou je les contrôle. Mais au niveau du Siddhi, ne pas savoir me mène à la sagesse. Car ''la seule chose que je sais est que je ne sais pas'' disait Socrate. Plus je lâche prise et fais confiance que les réponses arriveront lorsque la question apparaîtra, plus j'apprend à puiser dans mes ressources intérieures. La confiance se développe, mon autorité naturelle aussi.
Et cette clé me rappelle ma rencontre avec moi-même lors d'une méditation il y a de cela des années maintenant. Je l'ai racontée dans mon livre ''Être dans la co-création''. Pour ceux qui n'ont pas lu le livre, je vous résume ici la rencontre. En méditation, je me visualisais sur une plage de cristal. J'ai vu apparaître au loin une femme tout de blanc vêtue. Ses cheveux blancs et sa robe volaient au vent. Puis ses yeux ont plongé dans les miens. Ses yeux bleu royal, immenses, m'ont transpercée. Et là je me suis dit: c'est moi! Je me suis reconnue, et ça m'a donné un choc si fort que je suis sortie de mon état, le cœur battant. À cette époque, j'ai été déçue de constater que son énergie en était une de sagesse et d'autorité. C'était comme un druide, un être profondément intelligent. Moi, j'aurais voulu que ce soit une énergie chaleureuse, aimante et réconfortante.

Aujourd'hui, je comprend que c'était mon essence. Celle de la sagesse incarnée, qui inspire le respect par sa prestance naturelle.
Et je trouve ça beau de voir le chemin parcouru. Quand je l'ai vue, j'étais une autre femme. Je n'osais pas m'affirmer, je laissais les guides de ma vie aux autres, à la vie elle-même. Et cette vision était sans doute là pour m'inspirer à incarner cette essence. C'est mon travail de vie et mon plus grand défi après tout! Maintenant, je suis beaucoup plus ancrée dans mon pouvoir. Je me sens comme le héros qui quitte la maison et fait le tour du monde pour y découvrir que ce qu'il cherchait était là dès le début, chez lui. Mais il se devait de faire le chemin.
Et cette vision de mon essence m'inspire à l'incarner davantage chaque jour. Mon souhait est que ça puisse aussi t'inspirer à incarner ton pouvoir et devenir l'auteur de ta vie.
Avec amour





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