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Clé 25 Constriction-Acceptation-Amour universel

  • Photo du rédacteur: Jessica-Sophie Lessard
    Jessica-Sophie Lessard
  • 8 avr.
  • 6 min de lecture

Dernière mise à jour : 15 avr.

La clé 25 explore le chemin qui va de la constriction à l'amour universel en passant par l'acceptation.

 

Je trouve difficile d'exprimer en mots mon ressenti de cette clé génétique. Mais je me lance quand même, en espérant pouvoir arriver à exprimer le plus précisément possible ce que je désire exprimer.

 

L'archétype de cette clé est l'innocent. C'est l'énergie qui représente l'enfant qui fait confiance que la vie prendra soin de lui et que l'amour est plus fort que tout. L'innocent aime sans discrimination. Il montre de la compassion pour tout ce qui est et ce, de façon égale. Il sait que le monde peut être guéri par la confiance et l'amour. Cependant, il peut surestimer la capacité du collectif à démontrer ces aptitudes.

L'innocent n'arrive pas à comprendre pourquoi les gens réagissent en démontrant un manque d'amour. Ces comportement le rendent confus. Son rôle n'est pas de dire ou d'enseigner aux autres comment agir différemment. Son rôle est d'être un modèle et il inspire les autres à aimer la vie.

Dans ses relations, l'innocent est honnête, confiant et sincère. Mais il n'est pas naif pour autant. Il apprend le discernement et il sera mis à l'épreuve bien souvent. Mais son optimisme reste intact. Cela vient de sa profonde acceptation de la forme physique et son lot de défis. Il sait ce que c'est d'être humain.

Il croit que l'amour est le remède et il fait confiance à la vie, malgré les nombreux test auxquels il sera soumis. Par contre, sa façon d'aimer de façon égale peut le faire paraître comme froid.

 

Dans les clés génétiques, l'ombre est la constriction.

Que veut dire ce terme?

C'est un synonyme de compression ou d'étranglement. C'est de limiter la libre circulation de la vie, que ce soit au niveau du physique (respiration peu profonde, difficultés à respirer), des émotions (cœur fermé, suppression des émotions), du mental (fermeture d'esprit, jugements, pensées limitantes) ou au niveau spirituel (incapacité à fusionner avec la vie, résistance au courant de la vie). La constriction se ressent dans le physique, mais c'est un état de peur, d'anxiété face à la vie. Être dans un corps physique peut être vécu comme un état de constriction qui fait en sorte qu'on se ferme aux courants de la vie. On se sent emprisonné, limité, à la limite puni. On se met alors à interférer avec le courant naturel de la vie.

C'est très physique. Si on se met à l'écoute, on peut ressentir cette espèce d'anxiété sous-jacente, cette vibration de peur en background. Et pour la transcender, on doit regarder cette anxiété bien en face. Car on a toujours l'option de l'ignorer (tendance répressive). On vit alors une vie de divertissement dans le but de fuir cette souffrance, mais c'est alors une vie à demi vécue. On peut aussi y réagir en fermant son coeur et en devenant froid. Mais si on y fait face, qu'on choisit de la ressentir, cette peur commence alors à relâcher son emprise. Ça se fait graduellement, petit à petit. En respirant profondément, on arrive à faire juste assez d'espace pour que la vie circule mieux. Puis on arrive à développer graduellement le cadeau d'acceptation.

 

À toutes les fois que j'ai travaillé avec la psilocybine, j'ai commencé par ressentir profondément cet état de peur. Je le ressentais parfois comme un état vibratoire de ''glue énergétique''. C'est un état énergétique pesant, collant, où on se sent écrasé, compressé. La première fois que j'ai ressenti cela, je l'ai vu comme un reptilien géant qui me pesait sur la poitrine de tout son poids, comme pour m'écraser et m'empêcher de m'ouvrir. J'ai compris que c'était une représentation visuelle de mes peurs que je projetais sur l'extérieur. Puis j'ai choisi de m'abandonner au processus. Après ces états est venu un état d'expansion, comme si je venais d'ouvrir une valve et que la vie pouvait enfin circuler. Et l'ouverture vient toujours avec un sentiment d'amour absolu, inconditionnel. Quand je passe dans cet état vibratoire, je me sais en sécurité. Je vois alors mes peurs pour ce qu'elles sont vraiment: des illusions. Elles sont profondément reliées à mon corps physique.


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Acceptation
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Dans la toile, c'est le saumon qui nous apprend comment sortir de cet état vibratoire. Une de ses grandes caractéristiques, c'est de remonter les rivières à contre-courant pour retourner à son lieu de naissance afin de se reproduire. Il doit passer dans des passages étroits et faire face à des obstacles naturels. Il va contre vents et marées pour aller pondre ses œufs. Il nous montre ainsi que même si on est confronté à des forces qui semblent nous restreindre dans notre liberté, c'est notre résistance et non les obstacles qui nous font souffrir.

Au lieu de lutter contre son destin, le saumon fait confiance à la justesse de son chemin, même si c'est difficile. Il s'abandonne au flux naturel de son existence en acceptant de faire face aux épreuves qui se présentent sur sa route. Son acceptation n'est pas de la passivité, au contraire. Le saumon nous invite à accepter la vie dans toute sa cruauté et dans toute sa beauté, sans se contracter dans la peur. Il nous apprend à faire confiance, ce qui mène au cadeau de l'acceptation, qui est représenté par le lion.

 

 

L'acceptation est un processus graduel. Ça commence par seulement choisir de reconnaître ce qui est, même si ça va à l'encontre de nos désirs ou de nos attentes. Il faut d'abord sortir du déni. ''La réalité est telle qu'elle est. Je souffre. J'ai peur.'' Ça commence par un changement de perspective.

 

Dans la toile, c'est le lion qui nous guide vers ce cadeau. Il est reconnu comme un symbole de courage. Ce mot vient du latin ''cor'' qui veut dire cœur. Et ça prend du courage pour affronter sa peur et ainsi pouvoir commencer à accepter ce qui est. Ça prend du courage pour accepter ses propres vulnérabilités, pour faire confiance et se laisser bercer par la vie. Ça prend du courage pour laisser tomber nos défenses et s'ouvrir à l'amour. Le lion nous montre donc que la force se trouve dans l'acceptation totale de ce qui est. Et le lion libre dégage une véritable puissance et une sérénité profonde. Et l'acceptation commence quand on accepte de voir la réalité telle qu'elle est, sans s'opposer, sans forcer. Juste à être là, dans l'instant présent. Et quand on arrive à accepter la vie avec équanimité, sans juger, en s'ouvrant pour laisser passer le courant, qu'on accepte d'affronter chaque peur qui se présente, chaque défi, chaque situation qui entrave la libre circulation de l'amour, alors là on arrive à l'état de Siddhi, celui de l'amour inconditionnel.

Et le mot le dit: inconditionnel veut dire sans conditions. Aimer sans jugement et de façon égale tout ce qui est.

 

Et tout ceci est un long processus. Plus on accepte de laisser passer l'amour, plus la vie nous propose des situations où on devra apprendre à rester ouvert, à ne pas refermer notre cœur par peur. Plus on apprendra à accepter sans discrimination tout ce qui se présente, que ce soit perçu comme agréable ou non, plus on se raffine et qu'on laisse de la place à l'amour qui circule de façon naturelle. Et ici quand je parle d'acceptation, je fais référence à l'acceptation de porter un regard avec équanimité sur le monde. Il y a une différence subtile entre l'acceptation et la résignation.

 

 

 

Le Siddhi de cette clé est l'Amour universel. C'est l'amour qui englobe tout, qui aime tout. Ce n'est même pas juste une énergie qui circule d'une personne à l'autre. C'est le tissus de l'univers. C'est ce qui créer les formes et ce qui les fait disparaître. C'est tout ce qui Est, absolument Tout.

 

Dans la toile, c'est le flamand rose qui symbolise cet état transcendé de conscience. Quand ils volent en groupe dans le ciel, ils forment des figures magnifiques, rappelant que l'amour est une danse collective, une énergie qui circule et relie tous les êtres. Sa couleur rose, issue des pigments de son alimentation, montre que l'amour imprègne ceux qui s'y abandonnent, transformant leur être en quelque chose de lumineux.

 

Et c'est un oiseau totalement reconnu comme gracieux et il est aussi un symbole d'équilibre (il se tient sur une patte). Il nous incite ainsi à démontrer de la grâce et de la douceur, en aimant de façon égale tout ce qui est.

 

Avec amour,

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